Sarah, au service de la School of Business

Lorsque j’ai été recrutée à PSE, j’étais en master 2 de gestion de projet humanitaire. J’ai postulé au sein de Pour un Sourire d’Enfant afin de faire mon stage de fin d’études. J’allais travailler au sein de la School of Business de PSE. C’était parti pour six mois d’aventures !

sarah et enfants

Arrivée le 20 mars 2017. Malgré l’inconfort, les conditions de vie et d’hygiène plutôt médiocres, la chaleur et l’humidité, je suis tombée sous le charme du Cambodge et de ses habitants. Je me suis aussi et surtout sentie chez moi dans l’association Pour un Sourire d’Enfant. La gentillesse, la disponibilité, le sérieux et les sourires des membres de PSE m’ont touchée. Dès mon arrivée, je me sentais aimée par les enfants, alors qu’ils ne me connaissaient pas. Après quelques jours d’observation, je commence le projet qui m’était dédié : créer une formation professionnelle en ressources humaines de niveau bac +2. Nous étions une équipe de deux personnes : Noémie et moi. A PSE, les salariés, les volontaires, sont bien plus que des collègues de travail. Noémie, ma partenaire dans ce projet, est devenue une amie.

roxana, julie, justine, servane et sarah

J’échange encore beaucoup avec Gilbert, le directeur de la School of Business. J’ai trouvé dans PSE ce que je souhaitais pour mon futur travail : travailler dans une association que je considère comme ma famille, ma deuxième maison, où je me sente considérée pour mon travail et ma personne. Gilbert a un style de management qui me correspond totalement : il m’a laissée libre et autonome pour ce projet, libre dans mes horaires, libre dans ma manière de travailler. Je me suis sentie reconnue et responsable.

formation RH PSE

Les six mois sont passés à une vitesse déconcertante. Je me suis éclatée au travail mais aussi dans ma vie privée. Je suis très reconnaissante de tout ce que le Cambodge a pu m’apporter : découverte de paysages magnifiques, visite de temples bouddhistes, balade dans la jungle, rencontre d’autres voyageurs, découverte de la culture khmère. Ce pays est riche, riche en culture, en histoire, les habitants sont riches du cœur.

Vivre en communauté avec les autres volontaires a été si enrichissant. Nous avons passés de très bons moments remplis de rires et de joie.

24 septembre 2017. Retour en France. Cela a été difficile … Je me sentais différente, incomprise de mes proches et des Français. Comme si je devais me réhabituer à ma propre culture française. Tout me paraissait si futile, si fade, si superficiel. Je n’ai passé que six mois là-bas mais j’y ai laissé une partie de moi. Ces six merveilleux mois sont passés trop vite, et le retour en France a été violent. Il est désormais temps de fermer le livre d’une très belle histoire de six mois dans mon pays de cœur, le pays du sourire.

Sarah