En octobre 2016, j’ai souhaité partir et m’investir dans une mission humanitaire après avoir quitté mon poste en marketing à Lyon. Je me suis renseignée sur les différentes ONG et différentes causes dans lesquelles je pouvais m’engager et c’est lorsque l’on m’a parlé de Pour un Sourire d’Enfant, que le coup de cœur fut immédiat. L’ADN de PSE (l’histoire du pays, l’histoire de Christian et Marie France des Pallières, les actions menées, les engagements de PSE..) m’a totalement conquise et donné envie de m’impliquer envers elle.
J’ai eu la chance de postuler à une période où mes compétences en marketing et communication correspondaient à leurs besoins au sein de la SoB (School of Business) . Je suis donc partie pour 2 mois dans le cadre d’un projet de standardisation des cours. Cela impliquait un travail avec les professeurs et les étudiants au quotidien. La mission était très intéressante, avec un temps d’adaptation pas forcément évident, entre leur rythme de travail, leur fonctionnement qui est bien différent du nôtre (occidentaux!). L’expérience, de travail et de vie, avec les professeurs et élèves khmers, ainsi que toutes les équipes confondues de l’association (khmères et françaises), a été d’une très grande richesse. D’une telle richesse, qu’à la fin des deux mois, les projets n’étant pas achevés et l’envie d’en entreprendre de nouveaux, mais aussi et surtout de rester là-bas, m’ont fait prolonger cette aventure pour 4 mois supplémentaires !
Vivre au cœur même de l’association a été également une aventure formidable, vivre en toute simplicité avec les enfants (nos pépites!) au quotidien apporte énormément, mais aussi la vie partagée avec les autres bénévoles cultive en soi une façon de voir et vivre les choses différemment de notre monde occidental. Certes, il y a eu des jours difficiles (avec les processus de travail auxquels il n’est pas toujours évident de s’adapter, le climat, les conditions de vie qui impactaient notre bien-être de temps en temps et le manque de certaines choses, des coups de blues, des remises en question..), mais c’est difficile sans que ce ne le soit vraiment, car ce que l’on vit à PSE surpasse tous les aspects négatifs. Je me considère également heureuse et reconnaissante, car j’ai eu une équipe au sein de l’école formidable, mais aussi, la chance d’être entourée par de supers autres bénévoles qui sont également devenus des amis (ce à quoi je ne m’attendais pas du tout avant de venir).
Je suis contente qu’à Lyon, existe l’antenne PSE qui est vraiment dynamique, et je tente, du mieux que je peux de rester impliquée auprès de PSE lorsque cela est possible via des événements ou autres actions, car je souhaite rester investie même en étant à distance et c’est important pour moi.
Clélia